Le 16 avril 2014 au Lycée hôtelier de Marseille s’est tenue la table ronde sur le projet RESPONS, organisée par le GIP FCIP de l’Académie d’Aix-Marseille.
La table ronde portait sur l’adaptation des qualifications des gérants de petites structures hôtelières et/ou de restauration aux nouvelles tendances du secteur: évolution des technologies de la communication, mutation des habitudes de consommation, nouvelles exigences d’une clientèle de plus en plus soucieuse de son environnement, diversification des prestations et amélioration nécessairede la qualité des services. Cette toute récente consultation a offert l’occasion d’un échange entre professionnels, représentants du secteur de l’hôtellerie et de la restauration et acteurs impliqués du ministère de l’Education nationale.
Tout comme ses voisins européens, l’économie Française a connu un recul en 2009 et affiché un quasi stagnation du PIB et de l’emploi les années suivantes.
Au cours de cette période, le secteur de l’hôtellerie a continué de créer des emplois soulignant par là le rôle essentiel qu’il a à jouer dans la reprise de la croissance économique.
La branche restauration occupe la première place sur le marché de l’accueil en France, représentant 53% du chiffre d’affaires et 59% des emplois.
La création d’emplois à l’échelle nationale est lente et la confiance des consommateurs reste faible.
Alors que l’on s’attend à une baisse généralisée des dépenses des ménages, le secteur de l’accueil a su démontrer par le passé sa capacité à générer de la croissance et de l’emploi en période de crise économique.
Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration emploie 1 million de personnes en France dont 800 000 sont salariés, c’est-à-dire 4 fois plus que le secteur automobile et 1 fois et demi plus que le secteur agricole/agro-alimentaire.
Avec un chiffre d’affaires dépassant les 50 milliards d’euros, les services proposés par la restauration sous diverses formes génèrent 45% des revenus du secteur du tourisme français.
L’enquête réalisée en France révèle un niveau de formation satisfaisant, voir même très satisfaisant : la majorité des professionnels s’estiment formés et au fait des évolutions du secteur.
S’ils déclarent posséder les connaissances, techniques et compétences requises pour l’administration et la gestion quotidienne de leur société, il n’en demeure pas moins un besoin d’être accompagné et de se professionnaliser dans les domaines les plus pointus en lien avec les toutes dernières tendances de consommation dont ils continuent d’ignorer l’importance.
De plus, le niveau d’information, de motivation et d’implication se voit augmenté.
Cependant, ils ont clairement conscience du besoin d’évoluer avec leur société et d’acquérir les compétences utiles et essentielles à la pérennisation de leur commerce. Ces besoins sont vus comme constituant une valeur ajoutée non négligeable.
Leur demande s’oriente vers un suivi personnalisé dont la teneur est proche du terrain avec des méthodes et des réponses adaptées aux nombreuses contraintes liées au secteur en terme de contenu et de rythme de formation des stagiaires ainsi qu’à la capacité d’accueil de leur établissement.